Préface de Th. Hersart de la Villemarqué
- Préface de Th. Hersart de la Villemarqué
- I – Nouel ! Nouel ! E quentel don guelet…
- II – Nouel ! Quenomp, joaeusomp glan !
- III – Quenomp Nouel da Roue’n Aelez
- IV – Quenomp cuff vuhel Nouel da Roe’n velly
- V – Quenomp Nouel vuhel da Nedelec
- VI – Nouel ! Nouel ! Nouel !
- VII – Nouel spes da Iesus !
- VIII – Nouel ! Nouel ! Nouel !
- IX – Nouel ! Quenomp ha greomp joa !
- X – Ganet eo Doue, Maestr ha Roue pep noeancc
- XI – Quenomp ha bezomp hael ! Nouel da Roue’n Aelez
- XII – Nouel ! Nouel ! Da nedelec
- XIII – Lauen quenom entromp, na fellomp quet
- XIV – Nouel vuhel mat da Doue’n Tat hep atfer !
- XV – Nouel da Roue’n effaou, laouen
- XVI – Nouel ! Nouel ! Nouel ! Nouel !
- XVII – Quenomp Nouel da Roue’n Aelez gant feiz…
- XVIII – Quenomp Nouel ! Nouel santel dre vuheltet
- XIX – Quenomp Nouel ! Nouel ! Nouel !
- XX – Nouel ! quenom glan, breman, pobl an bet
- XXI – Nouel ! Dre feiz reiz, an guez man
- XXII – Nouel, Nouel, Nouel ! sant Gabriel, Eal Doue
- XXIII – Quenomp Nouel vuhel ha frez
- XXIV – Quenomp Nouel dre vuheltet
- XXV – Nouel ! Nouel ! Alleluya !
- XXVI – Nouel ! Nouel ! Nouel ! quenomp dre vuheltet
- XXVII – Nouel quenomp ha greomp joa
- XXVIII – Nouel quenomp, na fellomp quet
- XXIX – Nouel quenomp, na fellomp quet
- XXX – Greomp ny gloar a memoar da Mary
- XXXI – Nouel ! Quenomp glan breman, pobl an bet
- XXXII – Nouel ! Nouel ! Nouel ! Nouel !
- XXXIII – Goude an poan, han doan han huanat a preparat don tadaou
- XXXIV – Quenomp cuff, vuhel, Nouel dan Buguel frez
- XXXV – Quenomp Nouel da Roue’n Aelez deuet eo an dez a neuez flam
- XXXVI – Ganet eu Doue, Roue pep noueancc…
- XXXVII – Ganet eo remet dan bedys
- XXXVIII – Quenomp cuff vuhel Nouel da Roue’n Aelez
- XXXIX – Goude pep anquen, estrenuan, syouaz ! …
- XL – Natur humen un den he alienas
- XLI – Nouel quenomp, na fellomp quet
- XLII – Nouel ! Nouel ! Nouel ! quenomp hel da Roue’n Aelez
- XLIII – Iesus Roue’n effaou a so deuet ouz traou man
- Additions et corrections
Ces textes sont la reproduction de documents en breton moyen qu’on déclare anciens dans une édition de 1650 (An Nouelou ancien ; 1 vol. in-16, Quemper-Caurentin, imprimerie de George Allienne ; Biblioth. Nation. Réserve Y. 6187). Il n’en reste pas d’autre copie, du moins à ma connaissance ; encore ont-ils été « accommodés et corrigés », de l’aveu de l’éditeur, Dom Tanguy Guéguen, prêtre, originaire du diocèse de Léon, en Basse-Bretagne : heureusement ses « accommodements et corrections » n’ont pas été graves, si j’en juge par les retouches qu’il avait déjà fait subir à d’autres textes bretons, en 1622. Il réimprima en effet, cette année-là, chez le même libraire, à Morlaix, sans défigurer les originaux, deux éditions gothiques, l’une de la Passion et de la Résurrection, qui a reparu de nos jours sous un titre nouveau (Le Grand Mystère de Jésus ; Paris, librairie académique Didier, 1865) ; l’autre de la Mort de la sainte Vierge et de la Vie de l’Homme (Poèmes bretons du moyen âge, 1879, même librairie). On ne sait à quelle époque il naquit. En 1622 il était organiste de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, et fut nommé curé de Plouguerneau, la paroisse la plus considérable du diocèse, peut-être en récompense de ses services comme musicien et comme collectionneur d’anciennes poésies pieuses (Biogr. bretonne, t. I, p. 852).
La présente transcription, qui paraît pour la première fois, avec une traduction tout à fait littérale, en regard du texte, a été utilisée récemment par M. Emile Ernault pour son savant Dictionnaire étymologique du breton moyen, couronné par l’Institut, le plus complet qui existe (Nantes, Société des Bibliophiles bretons, 1887 ; Paris, Thorin, rue de Médicis, 1888). Son numérotage des couplets des Noëls a été adopté afin de faciliter les références ; les interprétations du jeune maître ont plus d’une fois servi, ainsi que ses lectures, à son vieil ami ; celui-ci n’a donc pas besoin de donner de glossaire-index ; il renvoie en toute confiance à l’ouvrage du disciple de Zeuss et de M. Whitley Stokes.
Reste à remercier M. d’Arbois de Jubainville d’avoir demandé un travail qui permet a l’auteur de dire à la Revue Celtique, ou plutôt à la science même qu’il aime et qu’il servira jusqu’à la fin :
Extremum hunc, Arethusa, mihi concede laborem.
Hersart de la Villemarqué,
Membre de l’Institut