Yannig Skolan – ar Gwall-daol

- Introduction (extraits)
-
Chants mythologiques, héroïques, historiques et ballades
- Diougan Gwenc’hlan
- Aotroù Nann hag ar Gorrigan
- ar Bugel lec’hiet
- ar C’horred
- Liñvadenn Gêr-Is
- Gwin ar C’hallaoued
- Bale Arzhur
- Bosenn Elliant
- Merzhin en e gavell
- Merzhin divinour
- Merzhin barzh
- Distro Merzhin
- Lez-Breizh – ar C’himiad
- Lez-Breizh – an Distro
- Lez-Breizh – Marc’heg ar roue
- Lez-Breizh – Morian ar roue
- Lez-Breizh – ar Roue
- Lez-Breizh – al Lean
- Droug-kinnig Nomenoiou
- Alan al Louarn
- Bran
- ar Falc’hon
- Loeiza hag Abalard
- an Distro eus a Vro-Saoz
- Gwreg ar C’hroazour
- an Eostig
- ar Plac’h dimezet gant Satan
- ar Breur mager
- Kloareg Rohan
- an Tri manac’h ruz
- Janedig-Flamm
- Stourm an Tregont
- an Erminig
- Baron Jaouioz
- Filhorez an Aotroù Gwesklen
- Gwaz aotroù Gwesklen
- an Alarc’h
- Seizenn eured
- Azenorig c’hlas
- Paotred Plouie
- Seziz Gwengamp
- Ened Rosporden
- Jenovefa Rustefan
- Itron Varia Folgoad
- ar Re Unanet
- Fontanella
- Pennhêrez Keroulaz
- Floc’h Loeiz trizek
- Markiz Gwerann
- Maronad an aotroù Névet
- Marv Pontkallek
- Emgann Sant Kast
- Yannig Skolan – ar Gwall-daol
- Yannig Skolan – Truez an ene
- Pardon Sant Fiakr
- Kanaouenn al levier
- Bleunioù mae
- Chants de fêtes et chants d’amour
- Légendes et chants religieux
Voici un extrait des commentaires que Théodore de La Villemarqué a insérés dans le Barzhaz Breizh :
L’histoire de Yannig Skolan se divise en deux parties : dans l’une, le chanteur populaire nous apprend comment son héros fut pendu pour avoir assassiné une jeune fille, sa cousine, nommé Moriset ; dans l’autre, il nous le montre venant, après sa mort, demander le merci de l’âme, c’est-à-dire le pardon de ses crimes, à sa mère, qui a refusé de le lui accorder et de le bénir. Selon les idées bretonnes, le bonheur éternel dépend de ce pardon ; celui que le prêtre dispense au nom de Dieu ne suffirait pas. Aussi le saint patron ou parrain du jeune homme croit-il devoir l’accompagner pour joindre ses prières aux siennes.
La première moitié de la ballade se chante dans la paroisse de Melrand, au pays de Vannes, où l’évènement a eu lieu, vers la fin du dernier siècle ; on y a élevé une croix de pierre à l’endroit même où la victime a perdu la vie. La seconde, populaire en Tréguier et en Cornouaille, est inconnue en Vannes. Un seul paysan, auquel les trois dialectes sont familiers, a pu me les chanter réunies ; c’est sa version que je suivis dans les précédentes éditions de ce recueil ; j’en donne une autre aujourd’hui que je dois en partie à M de Penguern, en partie à un fermier de M du Laz de Pratulo, et en partie à une mendiante de Loqueffret. M. Gabriel Milin, dans le Bulletin de la société académique de Brest pour 1864, en a publié une variante curieuse dont j’ai également profité.